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Belo Monte : les indigènes dénoncent les impacts du chantier sur l’eau consommée par la communauté

Le procureur de la république, Cláudio Terre do Amaral, explique la dénonciation :
« Avec le début du chantier, l’eau qu’ils [les indigènes] utilisent pour boire est boueuse et il leur est impossible de l’utiliser pour leur consommation. Nous avons donc déjà sollicité les informations, aussi bien auprès de l’entreprise de construction que de la Funai (Fondation Nationale des Indiens), de l’Agence nationale des Eaux (ANA) et de l’Ibama (Institut Brésilien de l’Environnement) afin de vérifier quelles sont précisement les mesures prises en relation à cette question. »

Le MPF a également demandé une inspection sur les lieux. La construction de ce barrage provisoire se tient aux abords du Sitio Pimental où sera construit le barrage définitif sur le fleuve Xingu.

Le chantier de construction de l’usine hydro-électrique a été autorisé, malgré l’existence de 11 actions judiciaires en attente de jugement, explique Amaral.

« Ce que nous voulons [MPF], c’est une résolution rapide de ces jugements afin d’établir une sécurité juridique et que nous ne soyons pas dans le fait accompli – c’est à dire que que l’usine ne soit pas construite – ce qui impliquerait que personne ne pourrait plus demander la destruction du barrage. »

Les indigènes ont relaté au Mouvement Xingu Vivo para Sempre que le consorcium Norte Energia ne respecte pas les pré-recquis établis pour la construction du barrage.

De São Paulo, Radioagência NP, Vivian Fernandes © Correio do Brasil / traduction : Stephan Bry